J’ai été mère pour la première fois en 2011. Cette étape de ma vie a été très marquante et déstabilisante. Je me souviens me dire que personne ne m’avait bien préparée à ce nouveau rôle. Oui, on ne dort plus beaucoup, la vie change du tout au tout, nous avons beaucoup plus de responsabilités, notre corps change, mais ce qui est le plus confrontant, c’est la pression que nous avons ou que nous nous mettons comme nouveaux parents. Nous devons être parfaits, sans même connaître, sans jamais avoir vécu quelque chose! Vous êtes-vous déjà obligé à être parfait la première fois que vous avez essayé un nouveau sport ou lorsque vous avez commencé un travail ou la première fois que vous avez fait une recette? Eh bien en général, on se laisse une chance, on se dit qu’on va apprendre. Bien quand on devient MAMAN, on ne se laisse pas cette opportunité. C’est certain qu’on a la vie de quelqu’un entre nos mains (ce n’est pas si simple qu’une recette), mais quelle pression de se dire (consciemment ou non) que nous devons tout réussir, être une maman plus qu’à la hauteur! Sans s’en rendre compte, on veut être une mère parfaite, une femme parfaite, une conjointe parfaite, une amie parfaite… Bâtard! C’est lourd tout cela! On ne veut pas trop d’aide parce que ça voudrait dire qu’on n’y arrive pas! On ne laisse pas toujours de place à PAPA parce qu’on veut être à la hauteur, mais on trouve qu’il n’en fait pas assez, ou du moins, pas comme on veut et comme on le ferait. Pour le papa, c’est aussi beaucoup d’apprentissages et d’ajustements, il a aussi ses sentiments et ses perceptions. On se sent prise dans nos différents rôles et exigences parce qu’on veut prouver à qui qu’on va y arriver? Eh bien à nous-même! Les gens autour donnent des conseils, leurs opinions pour nous aider (parfois de façon très maladroite), mais on le prend souvent comme un jugement, un reproche ou autre. Tsé la confiance et bien c’est elle qui peut nous faire du bien en tant que maman (nouvelle ou pas). Il faut apprendre à avoir confiance en nous, en notre enfant. Il faut accepter que nous sommes imparfaites et assumer nos travers. Aucune maman n’est parfaite, mais bien des enfants grandissent heureux! Nos enfants ont besoin de la base, de l’amour. Six ans plus tard, avec deux enfants, je commence à bien comprendre tout cela. Je me sens bien dans mon rôle de maman et je me fais confiance, malgré mes imperfections. Je sais que je ne fais pas tout de la meilleure manière, mais je sais que mes enfants ne manquent de rien et qu’elles sont heureuses. Je laisse aussi la place à leur papa. Je me suis même excusée d’être parfois plus irresponsable à certains moments (quand je priorise le plaisir par exemple), chose qu’il ne comprend pas puisqu’il ne considère jamais cela de qui je suis. Il trouve seulement qu’on est devenu une équipe! Wow, quelle évolution! J’aimerais tellement permettre aux nouvelles mamans, aux nouveaux parents d’apprendre cela sans que ça prenne autant d’années. Faites-vous confiance, vous êtes l’expert de vos enfants et, ce qu’ils ont besoin, c’est de VOUS SIMPLEMENT. Aimez-les, aimez-vous et profiter de chaque moment avec confiance!

Un ange dans le ciel

Je réalise de plus en plus que je veux en faire beaucoup trop pour mes enfants, ou pour moi? (L’être humain est, à mon sens, fondamentalement égoïste). En fait, j’ai besoin de ME sentir une bonne mère, à la hauteur, qui divertit ses enfants, qui les stimule, qui vit des expériences enrichissantes avec eux, etc. Je veux être la meilleure mère possible et par chance, j’ai un super conjoint qui souhaite la même chose, qui veut être un excellent papa (et qui est). Comme équipe de parents, on veut le meilleur pour nos enfants et on veut tout leur donner pour qu’ils apprécient la vie et qu’ils en voient toutes les facettes. Il y a tout de même un revers à cette médaille, est-ce qu’on fait vraiment tout ça pour eux? Mes enfants de trois ans et presque six ans se rappelleront de quoi avec toutes ces expériences de vie? Est-ce nécessaire de toujours en faire autant et de se brûler dans notre rôle de parents? Parfois, je me rends compte qu’on donne tellement, qu’on s’oublie comme individu, on se met dans des situations qui ne sont pas toujours favorables et qui grugent notre patience. Est-ce que nos enfants vont vraiment se souvenir positivement de la fois où ils sont allés au zoo? « Tsé quand j’étais trop jeune et que seules les photos me rappellent la fois où papa et maman n’en pouvaient plus de nos crises parce qu’après une heure, nous, on en avait eu assez, mais comme eux avaient payé chers, ils voulaient tout voir jusqu’à la fin, alors ils nous ont obligés à changer d’attitude et de comportement pour qu’ils finissent LEUR visite du zoo? » On fait tout cela pour qui? J’ai réalisé pendant nos vacances d’été que mon chum et moi en faisions parfois beaucoup trop pour nos enfants, sans qu’ils en profitent ou qu’ils soient reconnaissants. Généralement, nous planifions de grosses activités, de longues journées : les glissades d’eau, le zoo, etc. Les enfants sont brûlés, nous, on n’a plus de patience, l’ambiance est plus ou moins zen pour tous, mais on continue de vouloir leur faire vivre de beaux moments!!! À qui donc? Cet été, comme le début de nos vacances a été éprouvant et que nous étions plus que fatigués, nous avons opté pour des activités plus relax, genre journée piscine à l’hôtel, sieste dans la poussette (pour mon bébé), petits drinks, joutes de cartes… Les enfants ont adoré. Elles se baignaient quand ça leur disait, s’amusaient avec leurs jouets, bref c’était relax et agréable pour tout le monde. Parfois, la simplicité est encore mieux avec des enfants et merveilleuse pour le bien-être et la patience des parents! Hihihi Je souhaite encore faire vivre des belles expériences de vie à mes enfants et qu’ils évoluent, qu’ils apprennent, qu’ils s’épanouissent, mais je crois qu’il faut davantage penser à LEURS besoins et non aux nôtres, les respecter plus, où ils sont rendus dans la vie, leurs capacités. Arrêtons d’en faire trop, faisons ce qu’eux sont en mesure de faire et apprécions ces petits moments de la vie qui nous rendent beaucoup plus heureux et complices avec nos petits trésors. De simples moments, remplis de beaux apprentissages et de merveilleux souvenirs pour tous! Texte composé en 2017

À un moment précis de ma vie, j’ai compris que j’avais toujours le choix de mon ATTITUDE, soit que ma vie se porte bien ou mal. Mon constat est que lorsqu’on voit le négatif, la vie nous apporte du négatif et lorsqu’on voit le positif, c’est ce qui sur vient sur notre chemin, entk la majorité du temps! Lorsque des épreuves se produisent et bien, c’est nous qui choisissons comment nous allons les affronter. J’ai dû me rappeler tout ça dernièrement... TSÉ nos vacances, celles pour lesquelles on travaille toute l’année, pour enfin se retrouver en famille relax... Eh bien, nos vacances n’ont vraiment pas commencé ainsi cet été. Le début le plus pénible que j’aurais pu m’imaginer (un chalet loué infesté de punaises de lit dans lequel on se fait marcher dessus par ces bestioles, piquer (surtout les enfants) et une première nuit blanche puisqu’il faut quitter, mais sans les apporter avec nous, BATARD!) Quelques journées atroces dont je me serais passée (mes parents, mon chum et mes filles aussi d’ailleurs). En plus, pour aider, on a tous des caractères forts et un peu contrôlant! Ça aurait pu mal virer… Au début, nous pensions annuler notre semaine et revenir à la maison, mais mon chum, mon frère et ma belle-sœur, avec tout leur enthousiasme, ont réussi à TOUS nous faire revenir vers le côté POSITIF. Nous avons donc décidé et réussi à bien nous gérer et à changer nos plans de vacances, se virer de bord sur un dix sous, comme on dit! Ok, rien ne s’est déroulé comme prévu, ça nous a coûté beaucoup plus cher, mais nous avons tout de même passé de merveilleux moments en famille. Des moments dont nous n’aurions pas goûté si nous nous étions laissé emporter par le négatif. Une fois revenue à la maison, beaucoup de tâches m’attendaient pour m’assurer de ne pas entrer de bestioles chez nous, OUFFFF! J’ai donc poursuivi mes réflexions. Par moment, j’ai eu envie de me décourager, mais je revenais toujours aux questions, « qu’est-ce que j’ai à apprendre de cela? », « qu’y a-t-il de positif dans cet événement? » Eh bien, certainement que nous sommes tous en santé, que la vie est bonne, alors on doit garder le moral. En plus, je ne travaille pas l’été, alors j’ai plus de temps pour gérer tout cela… Ces quelques mots m’aident à rester plutôt zen, par contre, il manque encore quelque chose pour me permettre d’en retirer tout le positif (parce que tout peut être positif dans la vie quand on y pense). Mes réflexions m’ont donc permis de réaliser que j’ai envie de profiter de MON TEMPS, mais que lorsque j’ai du temps, je veux autre chose, des projets, des défis… Il faut donc que j’arrête de toujours vouloir plus. Je décide que ce début de vacances éprouvant m’a fait prendre conscience que je suis heureuse, que ma famille est géniale à sa façon, que ma maison est parfaite (arrêter de toujours vouloir changer un mur de place pour que ce soit mieux) et que j’ai le droit de juste profiter de mon bonheur. Non, PLUS que le droit, je M’OBLIGE à profiter de mon bonheur! Trouvons le positif dans chaque situation et permettons-nous de grandir, de devenir des êtres meilleurs et de profiter du bonheur qui est là sous nos yeux! Texte composé en 2017